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Avez-vous entendu parler de la ROUTE des SEL (RdS) ?

C’est une association autonome par rapport aux SEL.
Pour y adhérer, une seule condition : être membre d’un SEL.

Les adhérents “hébergeant” proposent d’accueillir pour une nuit ou plus (généralement, petit déjeuner compris), des adhérents d’autres SEL, en échange de 60 unités par nuit. Ce système permet donc de voyager et rencontrer des sélistes de toutes les régions de France ou de Navarre.

N’hésitez pas à contacter les correspondante RdS qui vous communiqueront avec plaisir tous les renseignements utiles.

Correspondantes RDS : Marie-Thérèse 267 et Marie Claude 360

Mettez du grain dans votre vie

Notre volonté est d’associer le plus possible les adhérents à l’animation de l’association.
Le bénévolat représente un des moyens d’atteindre cet objectif. Aussi, chacun d’entre nous peut contribuer dans la mesure de ses envies et de ses compétences à la vie de notre SEL.

Il est important que le bénévole parvienne à réaliser certaines de ses envies et projets personnels à travers son engagement. Nous souhaitons que les bénévoles éprouvent de la satisfaction et du plaisir .

La palette des engagements bénévoles au sein du sel est très colorée et très diverse. Nous partons de vos envies pour définir l’activité.
Mais, il arrive qu’une personne souhaite entreprendre une action sans savoir laquelle. Dans ce cas, nous proposons quelque piste telles que :

  • L’animation d’une nouvelle activité ;
  • Préparation des sorties familiales ;
  • Actions autour de la communication ;
  • Actions pour prévenir l’isolement des personnes âgées ;
  • Soirée lecture
  • Café SEL
  • Ateliers divers (peinture, sculpture, fabrications artisanales diverses, couture, etc.)

Le bénévole facturera son activité de la façon suivante : 60 grains de l’heure réparti en fonction du nombre d’adhérents présents.

Exemple sur un atelier d’une heure avec 4 participants = 60 grains : 4 = 15 grains par participant.
Afin d’encourager le bénévolat l’association offrira 50 grains supplémentaires par atelier.

Les événements de 2014

2014 un certain nombre de manifestations ont ponctué notre année

  • 2 mars Sculpture sur stéatite
  • 26 mars lessive à la potasse
  • 16 mai peinture à la farine
  • 6 juin badigeon caséine / chaux
  • 8 juin Troc Sel aux Jardins de la Renarde
  • 14 juin à la découverte de la flore sauvage de Villeconin

Les événements à venir se trouvent ici.

Protégeons la Renarde, reprenons la main !

« Le samedi 31 mai nettoyons notre rivière »

Résidents des berges de la Renarde, citoyens, amis de la nature vous êtes tous invités à nous rejoindre pour une journée « nettoyons la rivière » tous ceux qui se sentent concernés et qui souhaitent donner un coup de main sont les bienvenus !
Redonnons à notre rivière un meilleur visage.

Nous sommes bien conscients que cette friche n’est pas le seul déchet qui soit un danger et menace la faune et la flore de notre région. Mais les amoureux de la nature ne peuvent pas rester insensibles à cette pollution visuelle.

Nous devons reprendre la rivière en main, afin de sortir du syndicat mixte du bassin de l’Orge, nous jugeons inutile la somme versée à ce syndicat chaque année pour un nettoyage qui n’est jamais effectué.

Vous voulez contribuer à préserver la beauté et la douceur de notre paysage : rejoignez-nous pour cette journée !

Prévoir des gants de jardinage solides et des vêtements adaptés avec de grosses chaussures, des bottes, cuissardes, gants, roto fil thermique, taille branches, sécateurs, un tracteur sera sur place pour les déchets verts.

Rendez-vous à 9 h place de l’église

Merci de confirmer votre participation auprès de Florence 06.82.77.16.36

A 13 h pour ceux qui le souhaitent nous partagerons notre repas «chacun apporte un plat sucré ou salé à partager »

 

Potagers dans la rue : “Servez-vous en légumes, c’est gratuit !”

À Saint-Jean-de-Valériscle dans le Gard, Eric, ancien enseignant, est pionnier du mouvement dans son village.

Photo: ALEXANDRE DIMOU

Photo: ALEXANDRE DIMOU

Dans le Gard, les légumes sont gratuits ! “Mais faut pas que ce soient les fainéants qui viennent les manger !” s’exclame Stéphane, lors de la réunion sur les Incroyables Comestibles.

Cette révolution “peas and love” (“petits pois et amour”, en anglais) importée d’Angleterre consiste à mettre des bacs en bois dans les espaces publics afin que les citoyens puissent choyer un potager sans nécessairement récolter les fruits de leur labeur.

Des légumes pour tout le monde !

Eric, ancien enseignant et initiateur du projet dans la région, tente d’expliquer à Stéphane : “Ce n’est pas du vol puisqu’ils appartiennent à tout le monde !” Avec Inka et Raphaël, il a installé quatre bacs à Saint-Jean-de-Valériscle en mai, plaçant leur village cévenol sous le feu des projecteurs médiatiques.

“J’aime que cela n’appartienne à personne” Nadine, habitante de la commune

Les trois optimistes à la main verte tentent aujourd’hui de faire participer leurs concitoyens au mouvement, car si l’initiative commence à fructifier à Rousson et Saint-Hippolyte-du-Fort, elle n’est pas encore pleinement digérée par les habitants.

Basés sur le don et l’abandon de la compétition, aux antipodes du système capitaliste actuel, les Incroyables Comestibles attaquent la “morosité ambiante” à coups de courgettes. François Rouillay, qui a introduit le mouvement en France, espère “l’émergence d’une nouvelle gouvernance planétaire” grâce à la “générosité de la terre nourricière”. Et il ne compte déjà plus le nombre de participants.

Sous le soleil gardois rosissent les tomates d’Inka

La Franco-allemande au visage encadré de deux nattes, arrose celles qui trônent devant son portail, ornées d’une pancarte “Servez-vous, c’est gratuit !”. “Au début, les habitants pensaient que j’avais marqué “interdit de toucher”. Inka attendait beaucoup de la réunion d’information : “J’ai espoir de sortir le légume de sa propriété privée, que la fibre paysanne se réveille.” À sa grande surprise, une trentaine de personnes se sont pressées à la présentation. Certaines sont reparties intriguées, d’autres, comme Nadine, séduites : “Ce qui m’intéresse, c’est que ça reste une initiative citoyenne, sans que les élus s’en mêlent. J’aime l’idée que cela n’appartienne à personne.”

Et l’action se décline aussi en ville

D’agricole, la démarche peut devenir politique. “Un matin, on s’est réveillés et c’était là, avec un gentil petit mot dessus. Alors les gens du quartier y ont planté des fleurs et des légumes et on s’alterne pour arroser”, raconte Téodora, gérante d’un café, en pointant du doigt un bac de terre sur la place de la Canourgue, à Montpellier.

Sans vraiment le vouloir, ni le savoir, elle fait partie du mouvement des Incroyables Comestibles. Ironiquement, personne n’ose encore se servir dans ce potager, miroir de l’effort collectif. “Le matin, on découvre des bancs abîmés, des mégots et des bouteilles par terre, mais le bac est la seule chose qui ne soit pas dégradée”, se réjouit Téodora.